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Ginkgoprononcer "ginko"


Famille unique des Ginkgoacées

Étymologie : du japonais Gin Yyo, dérivé du chinois Ya Tchio, "patte de canard" (forme de sa feuille), ou peut-être du mot chinois yin kuo, "fruit d'argent" (fruit clair). Biloba évoque la forme "à deux lobes" de la feuille. Il a été surnommé "
arbre aux 40 écus", car un plant fut acheté pour 40 écus, en 1788, somme importante pour l'époque, par un botaniste de Montpellier, M. de Pétigny, à un botaniste anglais.
Origine : Chine. Le Ginkgo est le plus vieil arbre reconnu : il existe depuis 200 millions d'années (on dit qu'il est un "fossile vivant", unique témoin d'une époque très éloignée). Inconnu du monde occidental, il fut " découvert " au Japon, vers 1700, par Engelbert Kaempfer, médecin de la Compagnie des Indes néerlandaises. Planté pour la première fois en Europe à Utrecht en 1730, puis à Kew Gardens, en 1754.
Taille maximale : 40 m.
Croissance : rapide.
Durée de vie : 1000 ans.
Port pyramidal. Ses branches au feuillage peu dense partent du tronc à angle droit.
Écorce fissurée.
Sa feuille est primitive, sans nervure centrale, en forme d'éventail (" patte de canard "). Elle jaunit à l'automne.
Sa reproduction est également primitive. Le Ginkgo fait partie de la classe des gymnospermes, comme les conifères, apparus les premiers sur terre : la graine n'est pas protégée par un ovaire. Mais chez le Ginkgo, l'ovule nu grossit préalablement, pour atteindre une forme de boule (qu'on pourrait prendre pour un fruit). Les spermatozoïdes venant de pieds distincts (espèces dioïque) sont transportés par un liquide pollinique vers l'oosphère ce qui rappelle la pollinisation archaïque de la fougère. La plantule se développe immédiatement après la germination, sans passer par le stade de la graine.
Utilisations :

- médicinale : la médecine chinoise a repéré depuis longtemps un extrait des feuilles stimulant pour la circulation artérielle et les poumons, et efficace contre l'asthme. Action encore controversée sur les troubles cognitifs (amande, feuille). En 1578, sous la dynastie Ming , Li Schizen, médecin chinois, herboriste et naturaliste, publie son œuvre monumentale, véritable encyclopédie de la pharmacopée naturelle, le Běncǎo Gāngmù. Il décrit l’utilisation des feuilles et des amandes de Ginkgo. Cet ouvrage fut traduit en japonais en 1607, et publié au XVIIIè siècle, en français anglais, allemand et russe.
- alimentation humaine : très appréciée en Asie l'amande de l'ovule teintée en rouge prend le nom de fruit de la félicité et est offerte lors des naissances et mariages (amandes grillées ou bouillies).
- savonnerie : l’ovule entier broyé était utilisé pour laver et dégraisser les vêtements.
- aménagement : en Extrême-Orient, le Ginkgo est un arbre sacré, planté près des pagodes. Le Ginkgo est maintenant utilisé dans les aménagements urbains. Il résiste bien à la pollution. Mais les ovules à maturité dégagent une odeur particulièrement nauséabonde s'ils pourrissent au sol : on évite de planter des arbres femelles
- bois : bois de chauffage , menuiserie, boissellerie, sculptures ébénisterie (traditionnellement, il servait à confectionner les autels pour les temples et les tables d'audience pour les tribunaux, selon la qualité du mois).



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