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Conseils pour planter un arbre (ou un arbuste)...
Vous avez choisi votre arbre ou votre arbuste (en fonction du
sol, de son port,
de ses couleurs
particulières, des dates de floraison et de fructification...).
Pour une meilleure garantie de succès de la plantation,
prévoyez une
analyse de sol. Si votre sol est argileux (peu perméable,
lourd, poisseux en automne et craquelé en été),
ne vous lamentez pas, car la liste est longue longue des arbres
qui tolèrent un sol argileux : cognassier du Japon, lilas,
sureau, viorne, arbre de Judée, aulne, cerisier du Japon,
chêne, érable champêtre, érable de Cappadoce,
hêtre, peuplier, poirier, sorbier, saule, tilleul, ...En
revanche, les conifères repartent mieux dans une terre
légère et réchauffée, donc pas argileuse
(une terre argileuse est lourde et froide). Dans une terre pauvre
et humide, les bouleaux, aulnes, frênes et saules seront
privilégiés.
Seconde étape : bien choisir l'emplacement dans votre jardin.
Pensez à la croissance future de votre arbre, à l'ombre qu'il
projettera, notamment en hiver, quand le soleil est bas. Pensez
aux distances réglementaires avec le voisinage. Laissez la place pour
le développement des racines : en général le volume occupé par
les racines est le même que celui de toute la ramure, il faut
donc compter au moins 20 mètres carrés d'emprise au sol pour un
arbre. Plantez à au moins 7-8 m de la façade de votre maison,
afin d'éviter (ou de limiter) tout conflit avec les racines, d'éloigner
les insectes attirés par votre arbre l'été, et de limiter les
risques de chute en cas de tempête.
Vérifiez également l'évacuation de l'eau. Drainez
en creusant un fossé comblé de cailloux, choisissez un arbuste
persistant. Buis, laurier cerise, if, camélia et en général
tout ce qui garde ses feuilles en hiver, boit de l'eau et assèche
le terrain alentour.
N'exposez pas au soleil direct et au vent votre végétal
avant de l'avoir replanté.
Quand planter ? Les arbustes achetés en pot (ou conteneur)
peuvent être plantés à tout moment de la saison,
mais les arbres, dont les racines sont nues, sont plantés
de préférence à l'automne ("à
la Sainte Catherine - 25 novembre-, tout prend racine.")
car ils auront le temps, durant l'hiver, de se forger un
bon système racinaire, pour se lancer au printemps revenu
à l'assaut du ciel ! On peut encore planter au début
du printemps lorsque tout risque de gel est écarté.
Seule exception, les conifères dont les racines traçantes
supportent mal l'humidité automnale et devront être
plantés au début du printemps (hors période
de gel), lorsque la terre s'est réchauffée. Parmi
les arbustes à fleurs, le rhododendron sera planté
au printemps après la première floraison.
Dernière précaution avant de planter : taillez l'extrémité
des grosses racines, pour activer la reprise racinaire, puis trempez les
dans un sceau contenant de l'eau et de la bouse de vache (!), ou, pour
les citadins, du "pralin" que l'on trouve dans une jardinerie.
Cela stimulera la croissance des racines et leur fournira l'humidité
nécessaire à une bonne reprise.
Il vaut mieux replanter un arbre ou arbuste encore jeune, car il pourra
s'enraciner en profondeur. Un arbre assez grand a développé
ses racines en pot (donc pas en profondeur), à moins que le pépiniériste
ne les ai coupées pour faciliter le transport. Les cerisiers, les
magnolias, les chênes, la plupart des érables s'enracinent
profondément. Certaines espèces comme le hêtre, le
bouleau ou le peuplier qui ont de grands besoins d'eau étendront
leurs racines en surface et en profondeur.
Creusez un trou large et profond (double du volume de la motte).
Couvrez le fond d'un feutre de drainage.
Si votre sol est argileux, un trou trop profond retiendrait l'eau
en trop grande quantité (si la terre rapportée est
plus perméable). Certains arbustes pourront être
plantés sur des buttes légèrement en hauteur.
Veillez ensuite à ne pas enterrer les points de greffe.
Vous le visualiserez mieux si vous utilisez une petite planche
posée horizontalement à cheval sur le trou. Remplissez
la cavité de terre aérée, enrichie de compost
pour faciliter la colonisation des racines. Ne remettez pas au
fond du trou la terre que vous avez enlevée ! Si vous plantez
un rhododendron, mélangez la terre de jardin à de
la terre dite de bruyère. Tassez la terre rapportée,
au pied, afin de réaliser une cuvette d'arrosage. Il vous
reste à arroser abondamment (20 litres minimum). Cela permet
aux particules de sol de bien adhérer à la motte
et d'évacuer le surplus d'air. Ensuite, évitez
de marcher sur la terre meuble, car il ne faut plus la compacter.
Une dernière précaution : paillez le sol de tontes
sèches de gazon (si c'est la fin de l'automne), d'écorces
de pin ou de paillettes de lin. Ces composants empêcheront
les mauvaises herbes de prospérer, et allégeront
le sol sans effort en le pénétrant petit à
petit.
Si votre jardin est exposé à des vents violents, plantez
un tuteur, en veillant à ne pas trop serrer le tronc, qui souffrirait
en grossissant. Il existe des colliers extensibles à cet effet.
L'arrosage durant les trois premières années devra être
soigné, surtout en été. En effet, la plante, avant
de pousser, renforce son système radiculaire. C'est la garantie
d'un développement harmonieux et d'une bonne résistance
à la sécheresse !
Un dernier conseil : veillez à l'apport d'eau au cours de
la première année de plantation pour prévenir le dessèchement
des racines, et plus particulièrement au début de
la chaleur estivale, car votre arbre est encore fragile.
Enfin, si votre jardin est exposé au vent, et plus particulièrement
si vous plantez un conifère à port colonnaire ou
pyramidal, haubanez-le jusqu'à ce qu'il atteigne 4-5 m
de hauteur.
Bonne chance.
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