Tulipier du Gabon, Bâton de sorcier, Spathodea Campanulata
Étymologie : son nom, Tulipier du Gabon ('African tulip
tree' en anglais) lui vient de sa fleur, en forme de tulipe. Son nom latin vient du grec "spathê" qui signifie spatule
se référant à la forme de la corolle.
Origine : Afrique équatoriale, en zone tropicale et subtropicale. On le trouve
également en Egypte, aux Canaries et en Amérique centrale.
Habitat : le Tulipier du Gabon pousse sur un sol frais, riche bien drainé, acide ou neutre. Il tolère
les environnements de bord de mer. Il apprécie le soleil et craint le vent.
Rusticité : zone
11 (il craint le gel).
Croissance : rapide.
Taille maximale : 20 m.
Port : houppier en boule.
Tronc droit, parfois ramifié.
Écorce : lisse, gris vert.
Feuillage persistant ou semi-persistant (suivant le climat)
vert sombre, brillant. Grandes feuilles (30 à 40 cm), opposées, imparipennées
à 7-19 folioles ovales-acuminées, à marge ondulée. Les jeunes
feuilles sont vert bronze.
Fleurs : Grosses fleurs (de 7 à 13 cm de
long) à corolle campanulée à 5 lobes
arrondis, ondulés et dentelés, 4 étamines, calice coriace, disposées en racèmes
terminaux et plats, de couleur rouge écarlate-orange à rebord jaune doré. Elles apparaissent du printemps à l'été. La
corolle est plus renflée en partie externe. Les inflorescences
s'ouvrent de l'extérieur vers l'intérieur pour une durée de 3-4
jours. Les bourgeons floraux sont duveteux et vert-bronze, lorsqu'on
les presse, apparaissent des gouttes d'eau. Les fleurs sont nectarifères.
Fruits : longues capsules marrons, déhiscentes, oblongues (20 cm), pourvues
d'une grande quantité de graines à
ailes translucides qui ont une forme de coeur et se dispersent dans le vent.
Multiplication : par semis ou bouturage de tige semi-ligneuse
ou de segments de racine.
Le tulipier du Gabon a tendance à drageonner et peut devenir envahissant.
Utilisations :
Son bois est très cassant. Il est utilisé par les marabouts africains
pour la sculpture des talismans. Fraîchement coupé, le bois a une odeur d'ail. Il brûle difficilement.
L'écorce, les fleurs et les graines, sont employées
dans la médecine traditionnelle africaine : les fleurs auraient
des propriétés pour traiter les problèmes de peau et les graines
sont traditionnellement utilisées pour empoisonner les flèches.
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